PSE CGG : Motif économique retoqué par l’Inspection du travail

Dans le cadre de la mise en oeuvre du PSE de CGG, prévoyant 87 suppressions d’emplois sous couvert de « sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise », la direction de CGG demandait le licenciement de deux élus et délégués syndicaux CGT, Michel Hacquart et Irène Huard.

L’inspection du Travail de l’Essonne vient de refuser leur licenciement, jugeant le motif économique non établi. A l’appui de sa décision, l’Inspectrice invoque le rapport d’expertise du cabinet Secafi.

Celui ci constate que « le projet de sauvegarde de la compétitivité pour le périmètre français ne permettra pas au Groupe de réaliser une économie en cash avant 2023 « . Il ajoute que « les décisions de réorganisation obéissent [..] à d’autres préoccupations qui ne sont pas liées à la baisse actuelle des prises de commande ».

La  remontée du carnet de commande, les prévisions de résultat en hausse et les objectifs de génération de trésorerie présentées depuis par la direction sont venus conforter cette analyse et motiver la décision de l’Inspection du travail. 

C’est donc une victoire pour le syndicat SNGG-CGT, qui avait contesté jusqu’au bout la justification de ces licenciements en refusant de signer l’accord de PSE.

Ce refus ouvre des perspectives de contestation des licenciements et d’indemnisation des salariés licenciés.

Nous invitons donc les salariés et salariés concernés  à une

           Réunion d’information, en présence de notre conseil juridique, 

             le Jeudi 22 juillet à 17H, par visio-conférence.  

Si vous souhaiter y participer, adressez un mail à cgt.cgg@gmail.com, afin de recevoir le lien de connexion.

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Une réaction

  1. Bonjour Camarades,

    Je n’ai pas réagit plus tôt car je me remets doucement d’une opération prothèse totale de la hanche droite avec reprise de cicatrice. Deux anesthésies générales en 15 jours je ne le recommande à personne!!!
    Je n’en reviens pas concernant les mesures ciblées concernant des élus du personnel, démocratiquement élus. Heureusement que cette demande éhontée de la direction a l’encontre d’Irène et de Michel ait capotée.
    Bref à CGG Massy entre le PSE et les pandémies, le moral doit être bien bas. Je ne puis que vous souhaiter BON COURAGE pour la suite!!!

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